Cette œuvre a pris forme au début du confinement.

Elle parle d’un temps en suspension, d’un monde en transition et invite à tourner

notre attention à l’intérieur de nous-même pour pénétrer dans un univers onirique.
Ce dessin évoque l’espace du rêve comme d’une voie alternative pour répondre au danger

autrement que par la lutte ou la fuite. Elle est une métaphore de notre potentiel à puiser

dans l’imaginaire pour ouvrir les frontières de notre perception du monde.  
C’est un appel à nous relier au vivant.

A respirer, simplement guidés par nos ressentis dans l’instant.
Cette œuvre témoigne des peuples microscopiques qui circulent partout

et qui contribuent à tisser en chaque être un univers unique.

L’infiniment petit et silencieux dont la puissance agit sur le fonctionnement de nos organes,

influence également notre perception de la réalité.